Ce couvent fut fondé le 27 avril 1494 par les Franciscains qui ne le quittèrent qu’à la Révolution pour ne plus y revenir.Aujourd'hui, il est devenu privé. Les propriétaires essayent d'y redonner vie avec des événements religieux ou festifs.Après la dispersion de 1797 le couvent et son jardin furent vendus. En 1812 les communes de Costa, Occhiatana et Ville di Paraso achetèrent la place de l'église et l'église qui s'abîmait. En 1870, les Capucins se virent offrir par les communes la place et l'église pour qu’ils la restaurent et puissent y célébrer le culte. Les Capucins s'attellent à la tâche et ils furent en cela aidés par la population et en particulier le sieur Bonaventure Malaspina de Ville di Paraso. Le 22 janvier 1872 la première messe fut célébrée dans l'église reconstruite. En 1873 le supérieur du couvent acheta une cloche de 100 kg. Les années suivantes les pèlerinages témoignent d'une dévotion à la vierge. Le souverain Pontif, par un décret du 09/12/1875 accorde que l’on puisse célébrer à Tuani la solennité de Notre Dame de Lourdes, le couvent pris le nom de Notre-Dame de Lourdes, alors que l'église est dédiée à St Jean Baptiste (Pieve San Giovanni di Tuani faisant partie du diocèse de la Marana).Il vit passer des générations de religieux dont le vénérable Bernardin de Calenzana.Le 10 juin 1880, comme on craignait l'expulsion des religieux, on pria le sieur Malaspina de mettre une hypothèque de 4000fr sur le couvent afin de le sauver. En 1903, de nouvelles expulsions ont lieu et le couvent reste fermé jusqu'au retour des religieux en 1920. Aussitôt les traditions reprennent et la fête de N-D de Lourdes est désormais célébrée solennellement le 1er dimanche de mai. Le 16 janvier 1967, les religieux étant trop peu nombreux le couvent est fermé, il sera vendu à Catherine Deneuve le 28 juillet 1969 via une société du Liechetenstein. La fête n'est plus célébrée et le couvent n’est plus entretenu ; il est finalement revendu en 1977 et les nouveaux propriétaires tentent de redonner vie à ce lieu chargé d’histoire, la fête s’y déroule tous les ans avec messe et procession, des concerts y sont donnés. Le couvent est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par un arrêté du ministère de l’agriculture et de l’environnement le 30 mars 1978. Le clocher est restauré en 1980 et en 1990, et équipé d’un paratonnerre. En 1999 les anciens jardins du couvent (Agro Santo), bois de chênes, châtaigniers, oliviers...des sources et la fontaine bâtie faisant office de lavoir, sont rachetés pour reconstituer le domaine initial.
Située au centre du village de Costa, l'église paroissiale Saint Sauveur renfer de nombreuses statues et d 'oeuvres d'art remarquables classées Monuments historiques tels que son orgue, des tableaux meuble de sacristie et une stalle.Élevée au 18e siècle dans le style baroque, elle comporte de nombreuses statues disposées dans des niches vitrées, et le travail effectué sur les boiseries de la sacristie est une pure merveille, richement décoré et ses orgues, classées, et restaurées. Jouxtant l’église, la confrérie abrite des stalles classées. La particularité consiste en la communication de ces deux édifices habituellement séparés. Les confréries avaient à l’origine un rôle social de solidarité et d’aide sans vocation religieuse. L'église Saint-Sauveur renferme des œuvres remarquables, classées Monuments historiques : un orgue de tribune : buffet d'orgue ; tribune d'orgue du début 19e siècle ; un tableau L'Adoration de la Vierge par deux saints Franciscains du 17e siècle; tableau L'Apparition de la Vierge à saint Antoine de Padoue du 18e siècle; tableau Le Martyre de Saint Barthélemy du 18e siècle ; une chaire à prêcher du début 19e siècle; un meuble de sacristie 3e quart 18e siècle; des stalles de confrérie du 18e siècle.
Restaurée en 1997, la chapelle abrite des oeuvres du peintre Chisa : aux murs six tableaux sur la vie de San Roccu et, suspendus au plafond douze tableaux sur la vie de Jésus disposés en forme de croix.Saint Roch est très populaire en Corse du 14e au 19e siècle. A Filicetu, la chapelle qui lui est dédiée a été confiée à la garde d’un ermite par le vicaire épiscopal d’Ajaccio en 1865. Dans la chapelle, on peut voir une statue du saint du 18e siècle en bois de cerisier. Au mois de Juillet, cette statue est portée en procession à l’église St Nicolas puis redescendue à la fin du mois d’Août. Le 16 août, jour de sa fête, une procession fait le tour du village en implorant sa protection. En signe de partage, évoquant la personnalité du saint, des petits pains bénis sont distribués à la fin de la messe.
L’église San Salvatore a été construite au 16e siècle pour remplacer l’église piévane de San Giovanni d’Olmi Cappella abandonnée vers la fin du 15e siècle. L’église contient plusieurs œuvres remarquables. Le maître-autel est dédié au Saint Sauveur.A gauche, l’autel de la remise du Rosaire est daté de 1676. Une niche abrite une statue de Vierge au Rosaire. A droite, l’autel des âmes du Purgatoire est orné d’un tableau, daté de 1680, « Intercession de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste auprès de la Trinité pour les âmes du purgatoire ». Il est l’œuvre de Carlo Lorenzo Farinole, l’un des quatre « Maestri pittori » corses de l’école bastiaise du XVIIe siècle. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois d’olivier, portée en procession chaque 24 juin, daterait du XVIe siècle. Sur la façade est apposée une plaque commémorative en marbre sur laquelle est écrit : Ci-gît l'Abbé Antoine Giudicelli professeur au petit séminaire d'Ajaccio décédé à Olmi-Cappella le 16 mai 1921 à l'âge de 38 ans. Requiem.
L'actuelle mairie, attenante à l'église San Salvadore, est l'ancienne chapelle de la confrérie Santa Croce. Cette dernière a fusionné avec les confréries des trois autres villages du Ghjunsani pour la nouvelle confrérie San Parteu de Pioggiola.
Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.
Elle a été construite au 18e siècle. Elle est une des plus abouties église baroque corse. Elle abrite des oeuvres classées : tableaux du 17e, autel majeur et balustrades en marbre de Carrare. Sur la tribune, un orgue de Tomaso Pagnini de Lucca.
Au hameau de Poggiali se trouve une petite église de style baroque, datant de la fin du 17e siècle.
La chapelle San Ghjacumu, Saint Jacques le Majeur se trouve au cimetière, à un kilomètre du village. Construite en 1110, ruinée, reconstruite en 1635, elle a été restaurée en 1997 grâce à la générosité de Maria di Vincenza.
Les ruines de l’ancienne paroisse dédiée aux apôtres Pierre et Paul a été édifié au 9e siècle. Dans le cimetière, mangée par les tombes, il ne reste plus de la petite chapelle romane que l’abside, lessivée par les eaux de pluie et les infiltrations.Lentement ici s’efface un témoignage unique dans l’iconographie des fresques en Corse : la représentation d’une confrérie de femmes, sans doute à l’origine protégée par le manteau de la Vierge en Majesté, au centre de l’abside et portant sur ses genoux l’enfant Jésus, dont on aperçoit encore un joli pied nu... les visages des femmes sont tendus dans la prière, les mains jointes, les silhouettes dessinées d’un trait sûr et évoquent un univers proche de la petite fresque de la chapelle Santa Restituda de Calenzana. En 1967 Madame Geneviève Moracchini tirait déjà la sonnette d’alarme, et en 1985 Monsieur Joseph Orsolini écrivait que les eaux de ruissellement et les infiltrations dégradaient la magnifique fresque du 15e siècles, ces deux personnes avaient raison la fresque a pratiquement disparue. En 1646 cette petite chapelle servait d’église paroissiale au village de Nessa. Elle a été classée monument historique en 1990 et rien n’est fait pour la restaurer et la protéger du vent et de la pluie.
L’église paroissiale Saint-Joseph se trouve au cœur du village, en bordure de l'avenue Hui Bon Hoa. À ses côtés, se situe l'ancienne confrérie. Elle renferme de nombreuses oeuvres d'art classées.L'église renferme un tableau Quinze scènes de la vie de la Vierge et du Christ, œuvre d'art populaire du 17e siècle, classé MH en 1973. De style baroque, elle renferme un superbe triptyque du 16e siècle. Don Gregorio Salvini (1696 - 1789), se fit enterrer dans l'Église pour que son corps soit foulé par les fidèles de Nessa. Cet historien et polémiste du soulèvement Corse contre Gênes fut l’auteur de la « Giustificazione delle revoluzione di Corsica ».
Elle est l'ancienne église de l'Assomption, l'actuelle église paroissiale Saint-Barthélémy. Elle date du 2e quart du 17e siècle. Reconstruite en 1620, remaniée en 1627, elle est dotée d'un clocher baroque à trois étages avec lanternon.Le clocher sera détruite 3 fois par la foudre (avril 1847, novembre 1876 et novembre 1904). Elle remplissait les fonctions d'église paroissiale dont le titre est alors toujours détenu par l'église Saint-Barthélémy éloignée du village. Érigée en cure entre 1646 et 1740, elle prend alors le vocable de Saint-Barthélémy. Elle renferme quatre-vingt seize œuvres et objets repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel propriétés de la commune dont les statues Vierge à l'Enfant (16e siècle, 1er quart 17e siècle) qui proviendrait de l'ancien couvent de Tuani (Costa), et saint Antoine et l'Enfant Jésus 17e siècle), donnée à la commune par un moine du couvent originaire du pays.
L’étonnant tombeau de Damaso Maestracci, dont l’art naïf rappelle celui de Ferdinand Cheval, est situé à l’entrée nord du cimetière. Concepteur du Monument aux Morts, il a également orné sa propre maison de curieux apparats.
La Confrérie, restaurée récemment, abrite l’Association Per l'Animazione d'Ochjatana. Cette ancienne chapelle possède une acoustique remarquable. En période estivale y est ouvert un débit de boissons.
Construite au 13e puis remaniée au 16e, elle est dédiée à la Vierge. Le 15 août, le chantre de la confrérie San Parteu y interprète les chants sacrés polyphoniques du village. Ancien lieu de pèlerinage pour toute la Balagne pour la St Pancrace le 12 mai.L’église a été restaurée en 1982 par Madeleine Allegrini. Elle possède un orgue, oeuvre du maître speloncatais Anton Petru Saladini. En 1884, il fut doté d’un superbe buffet. L’ensemble a été restauré en 1994 par Me Sals. Le clocher et ses trois cloches accueillent depuis 1985 « U scontri di i Campanari » le dimanche précédant le 15 août. Cette rencontre regroupant des carillonneurs de Corse et d’ailleurs, régale les amateurs d’art campanaire. Bâtie au début du XVIIIe, elle contient des stalles en bois de noyer de grande qualité. La Confrérie San Parteu s’y réunit lors des cérémonies de la semaine Sainte pour y chanter les offices selon les traditions musicales locales. (San Parteu (Saint-Parthée) est un martyr qui, en compagnie d’autres chrétiens dont sainte Restitude, a subi le martyre à Calvi au ive siècle. les confrères fidèles à l’idéal évangélique, contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux, animent les fêtes religieuses des villages et perpétuent les traditions de chant sacré.)
La chapelle Sainte-Croix est devenue celle de la confrérie San Parteu. Jusqu'en 1935 tous les lundis de Pâques s'y déroulait une procession jusqu'au pied du Monte San Parteo. Elle était dédiée à St Parthée, saint du 5e siècle populaire dans le Ghjunsani.Elle renferme quatre œuvres remarquables, classées au titre des Monuments historiques, toutes propriété de la commune.tableau Nature morte, sur toile peinte à l'huile, du XVIIIème siècle, qui proviendrait de la collection Fesch ; sièges de confrérie (stalles des confrères) en bois taillé, ciré, daté du début XVIIIème siècle ; statue de procession Christ en Croix daté du XVIIIème siècle, en bois polychrome; statue Vierge en Majesté du XVIIIème siècle, en bois polychrome doré.
Située à 1100 m d'altitude, elle représente l'entraide et la solidarité par cinq mains - les cinq continents - unies pour la Paix. Réalisée d'après le dessin d'Arnaud Casanova, un enfant, par les sculpteurs A-M. Moretti, Andros, Dom, P.Pardon et M.Sabaty.
Du 12e siècle, elle fut l'église des habitants de Giustiniani. Située sur la place du village, elle arite la confrérie Sant'Antone Abbate. Elle renferme un autel classé, un tabernacle du XVIIIe siècle et son reliquaire en argent sur le bois St Roch.Statues, tableaux et bâtons de procession y sont visibles. Une partie abrite aujourd’hui la mairie. Elle trône sur la place du village, devant une fontaine datant de 1879.
La collégiale est une très vieille église. À l'origine romane, elle date de 1509. Elle a été promue collégiale insigne par le pape Benoit XIV le 6 décembre 1749, confirmé par le pape Clément XIII le 6 mai 1766. Elle a été restaurée en 1970.Sa façade date de 1509 et son chemin de croix Nicolas Filippi de 1746. Elle renferme un tabernacle en colonnettes torses, bois marqueté et vernis du XVIIIe siècle (classé), de nombreuses toiles dont " la dernière communion d'un Saint Roi ", huile sur toile du XVIIe siècle (classée) et la châsse des reliques de San Vittoriu, martyr de la fin du IIIe siècle. Elle est dotée d'un orgue historique Crudeli (1810) et d'une tribune (1821) signée Anto Giuseppe Saladini né à Speloncato. Elle est le siège de l'Oratoire de la Confrérie Santa Croce.
Construit par les Capucins en 1621. En ruines, le couvent est aujourd'hui restauré et aménagé en habitation. Il était célèbre pour ses eaux de Carignelli excellentes pour soigner les maux dont une source alimentait en eau le couvent.
Jouxtant l'église, décorée par des artistes italiens, il abrite aujourd'hui des expositions d'art contemporain. Vous y verrez les tombeaux monumentaux près de l'église, comme ceux des Familles Filippi, Taddei et Malaspina, ainsi que les chapelles privées.
L'église paroissiale Saint-Simon (San Simonu) d'architecture baroque, date du 18e siècle. C'est un grand édifice doté d'un clocher à 4 étages avec horloge, construit hors du village sur un promontoire à 300 m d'altitude
Le chapelle Saint-Roch (San Roccu) est un petit édifice qui se situe au-dessus et en arrière de la chapelle de confrérie Sainte-Croix et de l'église paroissiale.
De style baroque l'église Saint Nicolas fut édifiée vers la fin du 16e siècle vraisemblablement en remplacement d’une chapelle romane du 18e siècle.La construction de l’édifice actuel s’est échelonnée de la fin du XVIIème au début du XIXème. Il garde cependant des éléments de l’époque médiévale identifiables dans le clocher et dans la sacristie.La nef de style baroque a été décorée par des peintres du XVIIIème et XIXème siècles, certains appartenant à l’école des peintres corses. On y voit un chemin de croix peint par Saverio Farinole. L'église recèle également un baptistère en marbre de Carrare du XIXème siècle, don de la famille Renucci, un maître-autel de Giuseppe Lucciani et un chemin de croix (quatorze stations) peint par Saverio Farinole entre 1720 et 1760. De style néoclassique la façade est typique du XIXème siècle. Les orgues datées de 1839 sont classées monument historique depuis 2006. Elles sont l’oeuvre de Don Anton Petru Saladini, facteur d’orgues installé à Speloncato. Son père Don Anton-Ghjaseppu Saladini, menuisier, en a construit le buffet ainsi que le meuble de la sacristie.Jusqu’au début du XX° siècle, elles furent probablement entretenues par Gaspare Domini, facteur d’orgues installé à Felicetu.
Nous vous emmenons découvrir le joli village de Muro en Corse. Encore préservé, à la fois «proche de tout et un peu en retrait», abrité dans son écrin de verdure, Muro est un jardin qui s’accroche à la montagne sous le pic Avazeri.Muro doit son nom à la vieille citadelle « Maure » , nommée Muru Vecchiu, conquise en l’an 975 par Avazeru. La place du village de Muro vous invite à découvrir la magnifique église Santissima Annunziata. Elle s’élève fièrement au-dessus du village, protectrice.
Ce village incarne l’âme corse, avec ses troupeaux, ses oliviers multi-centenaires, ses orangers, ses figuiers de barbarie, ses forêts de chênes, de châtaigniers qui s’étagent jusqu’au pied du Montegrosso. Muro a su conserver dans ses vieilles pierres et ses maisons de maîtres, son authenticité et son caractère, avec ses passages voûtés et ses ruelles pavées.
Lieu de prédilection du Milan Royal, vous y admirerez un site naturel entre mer et montagne. Au-dessus du village, se trouve un plateau qui offre un panorama exceptionnel sur la montagne et sur la mer. C’est le moment de partir en randonnée pour vivre ces moments exceptionnels.
Muro
Perché sur les contreforts du massif du Montegrosso, Feliceto, bercé par les hauts sommets, clame fièrement son esprit montagnard dans un coin de la vallée du Reginu.C’est dans un cadre verdoyant, boisé de chênes, pins et châtaigniers sur les hauteurs, d’oliviers dès le village jusqu’à la plaine du Reginu où apparaissent les vignes des domaines Renucci et Maestracci. Mais c’est de l’eau que le village tient son nom : l’eau de la rivière ou grands et petits se donnent rendez-vous chaque été et celles de sources qui alimentent le village.
Arrêtez-vous au « ghjardinettu », la place du village. Avec sa petite épicerie, vous y trouverez la convivialité de ce village entre les enfants qui tapent le ballon et les anciens qui apprécient ces instants de vie.
D’ailleurs, cette place s’enflamme le 15 août pour la Saint Roch, le saint patron du village. Vous y vivrez un bal comme nous les aimons ici : partage, musique, le vrai bal de bal de village où tous les habitants aiment s’y retrouver et accueillir leurs voisins des villages de Balagne.
N’oubliez pas que depuis Feliceto, vous pourrez rejoindre des sentiers qui vous mèneront sur les traces des anciens sentiers muletiers et vous feront découvrir le patrimoine du village et des alentours sans oublier la maison troglodyte de Falcunaghja, la maison du bandit…
Sur la route des artisans de Balagne, prenez celle qui vous mènera au petit village de Nessa. Certes ce n’est pas le plus touristique mais il y règne une ambiance chaleureuse.Ici tout le monde se connaît, la vraie vie de village corse. Autour de l’église, les anciens aiment s’y rencontrer et refaire l’histoire du village en regardant le paysage merveilleux de la Vallée du Reginu.
Les ruelles pavées vous mèneront au coeur du village. Ouvrez les yeux et laisser vous porter entre les hautes maisons, dont la roche est parfois apparente. Prenez le temps d’admirer les portes sculptées colorées, et profitez de l’ombre salvateur des châtaigniers qui bordent le village.
A la frontière du Parc Naturel Régional de la Corse, Nessa vous promet de belles randonnées au départ du village qui vous porteront sur les anciens sentiers muletiers de nos aïeux.
S’il est un nom auquel les habitants de Nessa sont attachés c’est celui Don Gregoriu SALVINI, l’enfant du pays. Né dans le charmant village de Nessa, Don Gregorio SALVINI fût l’un des pères de l’Université de Corse. Cet historien et polémiste prit position contre les génois et instigua la révolution de la Corse. Ses idées, ses actions inspireront le jeune Pascal Paoli qui deviendra plus tard avec son aide précieuse le général de la nation corse. Amoureux de son village, vous le trouverez au pied de l’église baroque qu’il fit réparer lors de son retour au sources comme d’autres lieux du village.
Pénétrez ce lieu refuge depuis des millénaires où fut retrouvé du mobilier d’époque néolithique.Remarquez ce souci défensif caractéristique; passages voûtés, dédale de ruelles étroites, maisons hautes qui, il y peu de temps encore, ne comportaient pas de fenêtres au rez-de-chaussée.
Montez jusqu’au sommet du village. Depuis le quartier de la Cima, admirez la vue qui s’étend par delà la plaine du Reginu jusqu’à la mer. A cet endroit s’élevait jadis un château féodal, construit au 10e siècle.
Regardez au loin vers l’Ouest, la Petra Tafunata, le rocher percé. Peu après l’équinoxe de printemps et peu avant celui d’automne vous pourrez voir le soleil apparaître à travers la pierre à son coucher.
Accrochés depuis des siècles à leur piton rocheux, Ville di Paraso et ses quatre hameaux (Rustu, Olivacce, Querci, San Roccu), sont plantés d’arbres séculaires et majestueux.Hâlez votre peau au contact des rayons de soleil, estompés par les pins parasols, les cyprès, les cèdres du Liban, palmiers, oliviers et eucalyptus. Laissez vous envelopper par cette lumière toscane, douce et dorée. Le sentiment d’éternité que suscite le village a d’ailleurs inspiré de nombreux artistes parmi les plus fameux… le Peintre Utrillo immortalisa dans une œuvre exposée au Musée du Prado à Madrid, l’église paroissiale San Simone, de style baroque, et son superbe clocher.
Le plus petit village de Balagne vous réserve d’agréables découvertes. Costa est un lieu privilégié : entre ses vieilles maisons de pierres et ses ruelles aux passages voûtés, ce n’est qu’à pied que vous pourrez le visiter.Accolée à la mairie, la Maison Malaspina, belle demeure construite au 17e siècle, surplombe l’un de ces passages voûtés. Prenez votre temps Piazza Cumuna. Arrêtez vous devant l’église Saint Sauveur et entrez admirer ses peintures, ses statues d’olivier et son bel orgue.
Et si l’envie vous prend de vous désaltérer, poussez jusqu’au lavoir du 17e siècle où jaillit de la fontaine, une eau dont la pureté n’a d’égal que la fraîcheur.
Découvrez Occhiatana bâti à flanc du mont Pinzu Sordu. Laissez vous porter par la poésie de ce charmant village. Ici, tradition et modernité sont les maîtres mots.Comme Biaggino de Leca surnommé Alcyon le poète ou Damaso Maestracci, arpentez les ruelles et imprégnez vous de cette ambiance si particulière. Rejoignez le centre du village et entrez dans l’église. Observez ses fresques du 17e siècle et son orgue classé aux monuments historiques. Allez jusqu’à la place à l’ombre des palmiers et regagnez la confrérie. Vous y êtes ! Véritable lieu de vie et de rencontre vous touchez le point névralgique. Ici, des bénévoles travaillent à la restauration et à l’animation de ce lieu totalement unique.
Découvrez la force de la nature au coeur de la montagne balanine. Offrez vous un moment de fraîcheur dans un petit village à l’ombre des chênes et des châtaigniers. Pioggiola vous invite à découvrir la Balagne autrement.C’est au centre de ce village qu’est sorti de terre A Stazzona, la forge. Ce bâtiment atypique abrite un véritable théâtre oasis. C’est ici, au milieu des arbres aux troncs sculptés, que l’Association des Rencontres Internationales travaille à la création de ses œuvres originales. Si vous avez la chance d’être ici en août pour pourrez assister à une dizaine de spectacles produits dans ce lieu unique.
Ici, les terrasses de cultures et les chemins bordés de murs en pierre témoignent de plusieurs siècles d’activité agro pastorale. Alors n’hésitez pas ! Prenez les chemins de traverse sur le sentier du patrimoine de Forcili.
Votre balade hors du temps vous mènera à l’ancien village, désormais hameau de Forcili. Vous devrez longer le ruisseau, suivre les pierres et les vestiges pour pénétrer la châtaigneraie avec pour seul guide le bruissement de l’eau. Durant votre périple, les traces des anciennes terres agricoles jalonnent votre parcours pour une découverte enchanteresse du Ghjunsani.
ZOOM
Entrez sur le territoire du Parc Naturel Régional de Corse. La Balagne vous offre quelques uns de ses trésors…Un petit village vous fait découvrir ses curiosités. Entre nature, histoire et mythe, Mausoleo vous livre ses secrets.Commencez par observer l’éperon rocheux contre lequel s’est construit le village. “Un seul homme peut le faire bouger, mais aucune force ne peut le faire basculer” de quoi s’agit-il ? De l’énorme monolithe en équilibre précaire posé sur cette ancienne place forte.
Mausoleo vous réserve d’autres surprises… Rejoignez l’église paroissiale San-Salvadore. Elle renferme plusieurs oeuvres remarquables. Son joyau : une très vieille statue en bois d’olivier de Saint Jean-Baptiste.
Il est temps maintenant de découvrir l’or vert du Ghjunsani. Descendez en contrebas du village. Ici, dans un défilé des plus pittoresque, coule un ruisseau. Continuez votre chemin… Longez les ponts génois et les vieux moulins. Ce voyage dans le temps vous mène à la maison forestière de Tartagine. Cette ancienne bâtisse transformée en ferme-auberge est un gîte d’étape de charme à seulement quatre heures du GR 20.
Ici, dans un environnement paradisiaque de beauté et de tranquillité, c’est la simplicité et la convivialité qui priment.
Le village de Feliceto tient son nom de la félicité de l’eau. En effet, le village compte de nombreuses sources naturelles. Avec ses rivières et cascades, Feliceto offre deux ponts génois qui permettent la découverte patrimoniale et des moments de baignade bien agréable selon la saison.
En contrebas de la route menant à la forêt et rivière de Tartagine, découvrez cette ancienne bâtisse construite au XIXème siècle. Ayant d’abord servie de maison forestière, la bâtisse est désormais un gîte d’étape qui propose gîte et couvert au bord de la rivière de Tartagine. Une halte désormais obligatoire et savoureuse pour les randonneurs, traileurs et cyclistes.
Le San Parteu est un des sommets montagneux de Balagne. Il s’élève à près de 1680m d’altitude entre la Vallée de la Melaghja et celle du Fiumi di Regino. Il domine Feliceto sur son versant nord-ouest et Pioggiola sur le versant nord-est. Il délimite la partie nord ouest du Parc Naturel Régional de la Corse. Il fait l’objet d’une procession en juillet en mémoire au saint qui aurait béni la Balagne au Ve siècle. Le San parteu a également donné son nom à la confrérie du Ghjunsani.
Entrez dans l’univers du Ghjunsani et plongez au coeur d’une des plus belles forêts de Corse. Située à l’intérieur des terres, la forêt est dominée par l’imposant Monte Padro qui culmine à plus de 2300 mètres.
Autrefois, elle était une ressource essentielle au Ghjunsani par la diversité de ses essences de bois, par sa richesse en matière de chasse et de cueillette et ses espaces impressionnants pour les bergers, un lieu idéal pour la transhumance estivale.
Par sa diversité de pins larici, de yeuseraie corse et à houx, de genévriers et de bruyère arborescente, la forêt de Tartaghjine Melaghja (Tartagine Melaja) a obtenu la protection de zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, protégeant ainsi ces espèces fragiles. La chênaie verte et la juniperaie sont désormais protégées par la zone Natura 2000 en tant qu’habitats d’espèces sauvages comme la salamandre tachetée. Au gré de vos promenades, vous y découvrirez des frênes, des bouleaux sans oublier de nombreuses espèces de plantes comme le houx de Tartagine et la digitale pourpre.
C’est dans ce havre de paix que de nombreuses espèces ont su trouver abri. Ouvrez les yeux et cherchez le gypaète barbu, l’aigle royal, le discret mouflon, l’autour des palombes, la sitelle corse et le cerf corse.
Les ponts génois sont des édifices de pierres, caractérisées par un dos d'âne, une arche unique et un tablier étroit. Leur construction s'étendit du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Cependant, c'est surtout au XVe siècle que l'administration génoise décida de les multiplier afin de relancer l'économie insulaire et de favoriser les échanges entre les communautés isolées. A ne pas manquer l’aria (aire de battage).
La pureté de son eau et le caractère de sa viticulture... ses vignobles et ses eaux de source ont contribué à sa renommée. Bâti au pied du Montegrosso, au coeur d’oliviers et d’amandiers, ce village de 14 km² a su conserver son architecture traditionnelleZilia était connu autrefois pour les bienfaits de la source thermale "Dirza", eau de table radioactive, éminemment digestive et diurétique, dont l'exploitation a été abandonnée en 1914.
A l'époque de l'occupation romaine, un village de 800 âmes était implanté au lieu dit Poffiume (Podium Fluminis : domaine de la rivière). Il fut progressivement abandonné par ses habitants qui s'installèrent aux hameaux de Zilia et Giarghja.
Le village de Zilia se situe à une altitude de 278 m, au pied du massif du Monte Grosso et offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Seccu. Bien groupé autour de son clocher, il se développe actuellement en partie basse, sur les vestiges du village originel.
L'ancien couvent franciscain, situé sur la route de Calenzana, au dessus- du Domaine Alzipratu, conserva longtemps une belle bibliothèque que fréquenta Pascal Paoli.
Ce haut lieu de la vie spirituelle du pays fut ruiné par la révolution puis restauré.
Il fût un temps la propriété du Baron De La Grange avant d'être racheté par la famille Agnelli.
Aujourd'hui, le domaine d'Alzipratu, et une source minérale, exploitée depuis 1995, qui vend dans toute l'île, sous le nom de Zilia, des bouteilles d'une eau bicarbonatée et peu minéralisée, contribuent à sa renommée.
Village où il y fait bon vivre, Zilia offre une vue panoramique sur la vallée verdoyante du Fiume Secco.
A voir...
A Ghjesgia San Roccu : L’église St Roch, de style baroque achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il est fêté le 16 août.
La Chapelle Saint François .
La Chapelle San Lussoriu dédiée au martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août.
L'Usine d'Exploitation des Eaux de Zilia (sur réservation uniquement).
Terroir prospère et senteurs d'olives... Témoins d'une production agricole encore fertile, bergers et producteurs d'huile d'olive perpétuent la tradition de délices aux saveurs de la Balagne.Occupant un territoire fertile de 330 ha, autrefois appelé « acqua spessa » et connu pour son importante activité agricole, la commune d'environ 80 âmes s'étend de la plaine de Reginu jusqu'aux hauteurs du Capu di Bestia, culminant à 804 mètres d'altitude.
Vers 1850, la commune a compté 300 habitants, les moindres parcelles étant plantées de céréales, vignes, vergers, mûriers et châtaigniers, chaque famille possédant son jardin et surtout plus de 50 hectares d'oliviers, pour la plupart datant du 18ème siècle.
L'élevage, principalement ovin tenait une place importante.
Si l'agriculture a périclité comme un peu partout, l'oléiculture a bien résisté (aujourd’hui encore le village est réputé pour la qualité de son huile d’olive) et des bergers ont toujours quelques 700 brebis et 150 bovins.
Repère identitaire du village, le clocher de l'église baroque Sainte-Marie domine le toit de maisons particulièrement soignées. L'autre chapelle et la tour défensive ont disparu pour céder leurs pierres à la construction de maisons et du pressoir à vin.
A voir...
Eglise Sainte-Marie : L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue, l’autre partie de ses pierres ont servi à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.
Chapelle Saint-Michel
Moulin à huile
Jardin fruitier
Perché sur une colline au coeur de la riche Balagne, ce village demeure le plus bel exemple d'architecture médiévale de Corse... ce village est un des plus anciens de Corse. Classé parmi les plus beaux villages de France.Construit au IXème siècle et situé à 500 m. d’altitude et grâce à sa construction en nid d’aigle, il domine et observe à 360° toute la Balagne.
Il suffit de se promener dans ses ruelles étroites et empierrées, son réseau de galeries et passages voûtés le tout formant une spirale descendante à partir du sommet du piton rocheux sur lequel il a été bâti, pour apprécier la préservation de ce joyau.
Son architecture moyenâgeuse et ses ruelles pavées de pierres très anciennes ont contribué à son classement parmi les villages les plus beaux de France.
Dominant la mer, cette « forteresse » en forme de nid d'aigle a été construit au IXème siècle; il domine toute la Balagne et l'observe à 360 °.
Il est composé de 75 demeures environ, soudées les unes aux autres, et qui s'enroulent autour d'un piton granitique formant un embryon de labyrinthe pour mieux résister à l'éventuel envahisseur.
De par sa position, on dit qu'il est visible de toute part en Balagne. Fondé par Ugo Colonna au IXe siècle, son établissement au sommet de la colline permettait de s'y réfugier et de s'y défendre au moment des invasions Mauresques.
A voir...
Eglise paroissiale A Nunziata du début du XVIIème siècle et son campanile à étages .
La Chapelle de la Confrérie Saint Antoine, édifice construit entre 1760 et 1770.
Ancien four à pain.
Vestiges des fortifications de l'ancien Castellu.
Chapelle Notre Dame des Bergers.
Un jardin botanique fruitier de collection et expérimental unique en France de part sa diversité, son mode de culture entièrement naturel, sans engrais chimiques et sans pesticides. A découvrir avec les conseils du maître des lieux.Découvrir le Jardin Botanique Fruitier d'Avapessa c'est entrer dans une collection remarquable de plus de 40 genres de fruits comestibles avec de nombreuses variétés rares venant du monde entier.
Cette collection est le fruit de nombreuses années de recherche passionnée. Le climat de Balagne et celui d'Avapessa, permet à ces arbres fruitiers de s'épanouir naturellement.
Né de la gourmandise, la passion et la recherche ont pris le relais pour la gestion de ce jardin. Il rend hommage aux anciens et la culture traditionnelle dans le respect de la nature et de sa biodiversité. Les acclimatations de ce jardin sont également destinées à anticiper les méfaits du changement climatique en cours.
Le jardin botanique fruitier d'Avapessa vous propose des visites guidées, des stages sur les méthodes de conservation des fruits ainsi que des formations sur cette méthode de culture.
La Chapelle est dédiée à San Lussoriu martyr sarde du troisième siècle après JC. Elle est désormais en ruines mais bien visible dans le cimetière de Zilia.Cette construction était un lieu de culte principal puisqu’on retrouve, en deçà
de l’église, le toponyme « Trufuna » qui fait référence au rite de la semaine sainte.
Elle est dédiée à San Lussoriu, martyr sarde du troisième siècle après JC. Ce saint décapité sous Dioclétien est fêté le 21 août. Une hypothèse situe cette chapelle longue de quinze mètres sur l’emplacement d’un édifice préroman du VIIème siècle. Datée de la fin du Xème siècle environ, sa construction s’est faite avec les pierres des précédents édifices.
Plusieurs fois remaniée, elle fut abandonnée en tant qu’église paroissiale au XVIIème siècle.
La fosse commune («l’arca») sera utilisée jusqu’au début du XXème siècle. Une statue de San Lussoriu est toujours visible à l’intérieur de l’Eglise San Roccu.
L'église de Zilia est située au coeur du village; elle est dédiée à Saint Roch, San Roccu, saint très vénéré en Balagne.L’église St Roch, de style baroque, est achevée en 1688 puis agrandie au XIXème siècle. Un arrêté communal daté de 1651 traduit la décision de sa construction.
Son maître autel en marbre polychrome provient du couvent d’Alzipratu. Il a été
récupéré par les habitants, au XVIIIème siècle ainsi que la statue de Saint
François dei maleficii et la statue de San Bonavintura.
San Roccu soignait les pestiférés, son culte s’est développé au XVème siècle à la suite de terribles épidémies de peste.
L’édifice a été construit en 1618 avec une partie des pierres provenant de l’ancienne église de Santa Maria Assunta, aujourd’hui disparue.L’autre partie de ses pierres de l’ancienne église de Santa Maria Assunta servit à bâtir un pressoir à vins. Dotée d’un clocher carré à étages, cette église baroque abrite aussi la confrérie San Carlu.
L'Eglise Notre Dame des Anges est un édifice baroque du XVIIème siècle, à double fronton, bâti selon un plan en croix grecque.Sa haute façade baroque dite « façade harmonique » est dotée d'une coupole éclairant la nef et d'un clocher absidial à arcades unique en Corse.
Elle renferme deux tableaux du XVIIème siècle « La Vierge à l'Enfant avec sainte Lucie et un évêque» et « L'Assomption de la Vierge avec saint Servant, saint Quilicus, sainte Catherine et deux autres martyrs », tous deux classés en 2004.
La chapelle San Cesariu a été édifiée au XIIème siècle, sur un mamelon de l'arête montagneuse séparant la vallée du Reginu et la plaine d'Aregno.Cette chapelle romane a été modifiée au XVIIème siècle, la charpente a été remplacée par une voûte ce qui nécessita la pose de contreforts capables de supporter la poussée. Cette petite chapelle romane est non classée.
La chapelle Saint François, San Francè en corse, est dédiée au saint né en Calabre à Paola vers 1416, mort à Plésis les Tours en 1508 et canonisé en 1519. Fondateur de l'ordre des minimes (minori), iI est le patron des marins dans certaines localités.II est célébré le 2 avril; ce jour-là il était porté en procession jusqu’à l’église du village, San Roccu, il y restait jusqu’au lundi de pentecôte.
Orientée N 27º E (orientation fréquente des édifices de l’époque romaine), la chapelle a peut-être recouvert un édifice païen.
Sa présence est attestée dès le XVIII siècle. De facture simple, avec une porte principale et une porte latérale, elle renferme un autel qui rappelle le style baroque avec des colonnes en trompe l’œil.
Une Iégende est liée à la présence de cet édifice religieux : à mi-parcours du chemin qui part de la chapelle en direction de la rivière, une pierre au sol à trois petites cavités qui correspondent parfaitement à la position du pouce, de l’index et du majeur d'une main d'homme.
On raconte que Saint François en visite dans la région, montait vers le village de Puffiume (actuel quartier Saint François, ou Alivetu Cumunu, qui était un village à part entière au XVème siècle abandonné au XVIIIème).
Une bataille y faisait alors rage avec i mori (Barbaresques) et le sang coulait à flot. Saint François apposa ses doigts sur la dite pierre afin d’arrêter le massacre; en reconnaissance les villageois lui ont consacrèrent cette chapelle.