VTT FFC 10 : Maltiola
Vigilance 25.6 km 960 m 960 m
Vigilance : peu avant le Col San Colombano, un portail cadenassé barre le passage pour éviter le passage des troupeaux. Le portage sera nécessaire pour franchir cet obstacle. Des travaux sont programmés pour résoudre ce problème.
International
France
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Église paroissiale San Tumasgiu
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Découvrez la magnifique église San Tumasgiu (Saint Thomas) au coeur du village de Belgodère.
Des années 1560 à 1792, elle a été édifiée à l'emplacement d'une première église fondée en 1269 par Andrea Malaspina. Les peintures sont de Giuseppe Marchesi (1823-1893). Elle a été restaurée dans la seconde moitié du XIXème siècle, et son clocher déplacé en 1913. Elle bénéficie d'une architecture baroque à coupoles. Elle a été inscrite par arrêté du 15 janvier 1987 Monument historique.

Elle renferme un lot important d'œuvres classées, toutes propriété de la commune. Ce sont : 4 tableaux (peinture sur toile) "Le repos de la Sainte Famille" XVIIème siècle; "La Vierge, Saint Paul et Saint Pierre" XVIIIème siècle; "Le songe de Saint Joseph" don du cardinal Fesch XVIIème siècle; "La donation du Rosaire", XVIIIème siècle; "Le Couronnement de la Vierge avec Saint Jean-Baptiste" XVIIIème siècle; 2 tableaux (panneaux bois peints) "Vierge à l'Enfant entre deux apôtres avec les membres de confréries en donateurs", "La Cène" fin XVIème siècle; Une statue (sculpture bois) "Christ en Croix" XVIIIème siècle; Une statue en marbre "Saint Antoine" XVIIème siècle; Un groupe (marbre sculpté) "Vierge de l'Assomption entourée d'angelots" XVIIème siècle; Le retable du maître-autel (bois sculpté peint) avec les statues "La Vierge en gloire", "L'Assomption", "La Vierge des sept douleurs", "Anges danseurs", "Anges musiciens", 2 tableaux (panneaux peints) : "Un Anachorète défaillant soutenu par un ange", "Un Moine aux mains croisées repliées sur la poitrine".

On peut parler également du petit orgue baroque situé dans l'église en haut du choeur. Construit en 1761 pour le Couvent des Servites de Marie par le facteur d'orgue Giuseppe Lazari, originaire de Lombardie. L'orgue fut transféré dans l'église paroissiale San Tumasgiu après la Révolution française, vers 1797 et il tomba dans l'oubli. En 1963 il fut démonté à l'initiative de l'association ROC (Association pour la Réhabilitation de l'Orgue Corse) dans le but d'être restauré, mais resta finalement en pièces détachées de nombreuses années. Ce n'est qu'en 2006 qu'il fut restauré, à la demande de la municipalité, par le facteur d'orgue Jean Louis Loriaut de Cervioni. C'est un instrument à tempérament mésotonique de 8 jeux avec un clavier manuel de 45 notes. Il sonne désormais régulièrement sous les doigts d'Elisabeth Pardon qui anime le parcours "La Montagne des Orgues".

Chapelle San Ghjuvanni
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Découvrez la chapelle San Ghjuvanni à la sortie du village de Belgodère sur la route d'Occhiatana.
Construite en 1711 sur l’emplacement d’un ancien oratoire, à partir des pierres de l’église détruite de San Marcello, cette chapelle est dédiée à Saint-Jean l’Apôtre. Elle renferme notamment un retable baroque en bois sculpté datant de 1604 et une statue polychrome de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs sculptée dans un tronc d’olivier datant de 1545, tous deux classés. Le troisième dimanche de septembre, jour de la fête patronale, une messe y est célébrée suivie d’une procession.

Chapelle San Rocu
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Découvrez la chapelle San Roccu à proximité de la gare de Belgodère en contrebas du village. On y célèbre chaque année la San Roccu à la mi-août.

Ruines de l'ancien couvent des Servites
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Le couvent de Nostra Signora delle Grazie de Belgodere fut fondé par les Capucins au XVIe siècle. En 1590 les Servîtes s'y installèrent définitivement. Abandonné par les pères et demeuré sans entretien, il est aujourd'hui en ruines.
A la sortie Nord, le couvent est immortalisé par une chanson très connue " le couvent de Belgodère ". Et puis des oratoires dans les environs immédiats sont entretenus par des familles reconnaissantes. Le couvent de Nostra Signora delle Grazie de Belgodere fut fondé par les Capucins au XVIe siècle. En 1590 les Servîtes s'installèrent définitivement. Abandonné par les pères qui en furent expulsés en 1796 par les Français, demeuré sans entretien, il est aujourd'hui en ruines. Sur la façade en ruine on devine toujours le Monogramme de l'Ordre des Servites en stuc peint surmontant la porte de l'église Un S et un M surmontés d'une couronne à sept lys, symbolisant les sept pères fondateurs de l Ordre. Pour les travaux de sécurisation , la sauvegarde et la mise en valeur de la façade principale et de ses abords immédiats, La commune de Belgodere fait appel au mécénat participatif .

Château de La Costa - Malaspina
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Vaste demeure du XIXème siècle qui se situe à flanc de la colline A Costa, construit en 1892 par Toussaint Malaspina, un enfant du village proche de George Clémenceau. Le jardin public du château Malaspina au lieu-dit Ajola, date de la fin XIXème siècle.
Du haut de son siècle d'existence, le château Malaspina contemple toujours Belgodère. Sa patrie, où il a toujours su se rendre utile, au fil du temps. Sa construction s'est achevée en 1892. Cette construction victorienne, inspiré des palais italiens fut d'abord nommée Château de La Costa puis Château Malaspina.
La crypte qui jouxte la bâtisse est encore la propriété des héritiers de la famille Malaspina et devrait être prochainement restaurée.
Le jardin public du château comprend verger, terrasse en terre-plein, chapelle en marbre blanc de Carrare, conciergerie et édifice agricole. Il a fait l'objet en 1996 d'une enquête préalable et a été repris au pré-inventaire des jardins remarquables (Ministère de la Culture, direction de l'architecture et du patrimoine, et Ministère de l'écologie et du développement durable). Il trône dans le village depuis 1892.

E Teghje
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Les vestiges de la tour de guet médiévale E Teghje du XVIème siècle dominent le village. Une statue du Sacré Cœur de Jésus y est dressée depuis l'été 1991. C'est un remarquable point de vue sur la vallée du Réginu.

Couvent de Tuani
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Ce couvent fut fondé le 27 avril 1494 par les Franciscains qui ne le quittèrent qu’à la Révolution pour ne plus y revenir.Aujourd'hui, il est devenu privé. Les propriétaires essayent d'y redonner vie avec des événements religieux ou festifs.
Après la dispersion de 1797 le couvent et son jardin furent vendus. En 1812 les communes de Costa, Occhiatana et Ville di Paraso achetèrent la place de l'église et l'église qui s'abîmait. En 1870, les Capucins se virent offrir par les communes la place et l'église pour qu’ils la restaurent et puissent y célébrer le culte. Les Capucins s'attellent à la tâche et ils furent en cela aidés par la population et en particulier le sieur Bonaventure Malaspina de Ville di Paraso. Le 22 janvier 1872 la première messe fut célébrée dans l'église reconstruite. En 1873 le supérieur du couvent acheta une cloche de 100 kg. Les années suivantes les pèlerinages témoignent d'une dévotion à la vierge. Le souverain Pontif, par un décret du 09/12/1875 accorde que l’on puisse célébrer à Tuani la solennité de Notre Dame de Lourdes, le couvent pris le nom de Notre-Dame de Lourdes, alors que l'église est dédiée à St Jean Baptiste (Pieve San Giovanni di Tuani faisant partie du diocèse de la Marana).Il vit passer des générations de religieux dont le vénérable Bernardin de Calenzana.Le 10 juin 1880, comme on craignait l'expulsion des religieux, on pria le sieur Malaspina de mettre une hypothèque de 4000fr sur le couvent afin de le sauver. En 1903, de nouvelles expulsions ont lieu et le couvent reste fermé jusqu'au retour des religieux en 1920. Aussitôt les traditions reprennent et la fête de N-D de Lourdes est désormais célébrée solennellement le 1er dimanche de mai. Le 16 janvier 1967, les religieux étant trop peu nombreux le couvent est fermé, il sera vendu à Catherine Deneuve le 28 juillet 1969 via une société du Liechetenstein. La fête n'est plus célébrée et le couvent n’est plus entretenu ; il est finalement revendu en 1977 et les nouveaux propriétaires tentent de redonner vie à ce lieu chargé d’histoire, la fête s’y déroule tous les ans avec messe et procession, des concerts y sont donnés. Le couvent est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par un arrêté du ministère de l’agriculture et de l’environnement le 30 mars 1978. Le clocher est restauré en 1980 et en 1990, et équipé d’un paratonnerre. En 1999 les anciens jardins du couvent (Agro Santo), bois de chênes, châtaigniers, oliviers...des sources et la fontaine bâtie faisant office de lavoir, sont rachetés pour reconstituer le domaine initial.

Eglise paroissiale San Salvatore
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Située au centre du village de Costa, l'église paroissiale Saint Sauveur renfer de nombreuses statues et d 'oeuvres d'art remarquables classées Monuments historiques tels que son orgue, des tableaux meuble de sacristie et une stalle.
Élevée au 18e siècle dans le style baroque, elle comporte de nombreuses statues disposées dans des niches vitrées, et le travail effectué sur les boiseries de la sacristie est une pure merveille, richement décoré et ses orgues, classées, et restaurées. Jouxtant l’église, la confrérie abrite des stalles classées. La particularité consiste en la communication de ces deux édifices habituellement séparés. Les confréries avaient à l’origine un rôle social de solidarité et d’aide sans vocation religieuse. L'église Saint-Sauveur renferme des œuvres remarquables, classées Monuments historiques : un orgue de tribune : buffet d'orgue ; tribune d'orgue du début 19e siècle ; un tableau L'Adoration de la Vierge par deux saints Franciscains du 17e siècle; tableau L'Apparition de la Vierge à saint Antoine de Padoue du 18e siècle; tableau Le Martyre de Saint Barthélemy du 18e siècle ; une chaire à prêcher du début 19e siècle; un meuble de sacristie 3e quart 18e siècle; des stalles de confrérie du 18e siècle.

Eglise San Salvatore
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L’église San Salvatore a été construite au 16e siècle pour remplacer l’église piévane de San Giovanni d’Olmi Cappella abandonnée vers la fin du 15e siècle. L’église contient plusieurs œuvres remarquables. Le maître-autel est dédié au Saint Sauveur.
A gauche, l’autel de la remise du Rosaire est daté de 1676. Une niche abrite une statue de Vierge au Rosaire. A droite, l’autel des âmes du Purgatoire est orné d’un tableau, daté de 1680, « Intercession de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste auprès de la Trinité pour les âmes du purgatoire ». Il est l’œuvre de Carlo Lorenzo Farinole, l’un des quatre « Maestri pittori » corses de l’école bastiaise du XVIIe siècle. Une statue de Saint Jean-Baptiste en bois d’olivier, portée en procession chaque 24 juin, daterait du XVIe siècle. Sur la façade est apposée une plaque commémorative en marbre sur laquelle est écrit : Ci-gît l'Abbé Antoine Giudicelli professeur au petit séminaire d'Ajaccio décédé à Olmi-Cappella le 16 mai 1921 à l'âge de 38 ans. Requiem.

Le Monolithe de Mausoleo
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L'actuelle mairie, attenante à l'église San Salvadore, est l'ancienne chapelle de la confrérie Santa Croce. Cette dernière a fusionné avec les confréries des trois autres villages du Ghjunsani pour la nouvelle confrérie San Parteu de Pioggiola.

Eglise Santa Croce
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L’église Santa Croce est un édifice baroque dont la base remonterait au 16e siècle. Elle remplacerait la Chapelle San Leonardu du Moyen Age. La chapelle de la Vierge abrite le tableau dit miraculeux de Novella.
Le trésor de l'église : « La miraculeuse transpiration de la Vierge sur le tableau de l’autel, à l’origine de nombreux pèlerinages à partir de 1897». En 1897, l’œuvre se serait mise à pleurer et a été l’objet d’une dévotion marquée par des pèlerinages dont certains ex-voto sont encore visibles. Le Christ en Croix est le plus ancien de Corse après celui de Vico. Dans cette église on remarquera aussi un calice offert par l’Impératrice Eugénie. Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. L’église paroissiale de style baroque dotée d’un beau campanile.

Chapelle San Michele
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La jolie chapelle San Michele Arcangelo se situe dans le cimetière sur les hauteurs de Novella. Elle est difficile à dater car elle a été entièrement refaite mais son origine remonte plus que probablement au 12e ou 13e siècle.
On connaît peu de chose sur la chapelle San Michele Arcangelo située sur une plate-forme dominant le paysage en bordure du cimetière. Mgr Marliani, en 1646, mentionne que, de son temps, l’église paroissiale était placée sous le vocable de San Michele, mais qu’en raison de l’éloignement de cette église, les fonctions paroissiales s’exerçaient à Santa Croce. Cette brève notice correspond à la chapelle San Michele actuelle : elle est, en effet, située en dehors du village. On peut donc supposer qu’elle était de fondation ancienne mais aurait été profondément remaniée : l’abside semi-circulaire a été remplacée par un chevet plat, la porte sud transformée en fenêtre, ce que suggère le bénitier visible à l’intérieur, et la charpente remplacée par une voûte en berceau à pénétration ce qui a nécessité la construction de contreforts à l’extérieur. L’autel est surélevé de deux marches. La petite nef atteint 10,10 m de long pour 4,30 m de large. Au-dessus de l’autel, un beau tableau représentant Saint Michel en dessous d’une Vierge à l’enfant (18e siècle mais avec de nombreux repeints). De jolis motifs floraux soulignent les arêtes des voutains. Le sol est pavé de tomettes disposées soit en bâton rompu, soit en lignes parallèles. Un dossier pour la restauration intérieure est en cours.

Village abandonné de Cruschini
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Cruschini était un village qui avait son église dédiée aux San Cosimo e San Damiano. Il est abandonné au 16e siècle à la suite de l'épidémie de peste. Il sera reconstruit autour d'une tour, avec une nouvelle église San Domenico.

Eglise paroissiale de Santa Maria Assunta
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Elle est l'ancienne église de l'Assomption, l'actuelle église paroissiale Saint-Barthélémy. Elle date du 2e quart du 17e siècle. Reconstruite en 1620, remaniée en 1627, elle est dotée d'un clocher baroque à trois étages avec lanternon.
Le clocher sera détruite 3 fois par la foudre (avril 1847, novembre 1876 et novembre 1904). Elle remplissait les fonctions d'église paroissiale dont le titre est alors toujours détenu par l'église Saint-Barthélémy éloignée du village. Érigée en cure entre 1646 et 1740, elle prend alors le vocable de Saint-Barthélémy. Elle renferme quatre-vingt seize œuvres et objets repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel propriétés de la commune dont les statues Vierge à l'Enfant (16e siècle, 1er quart 17e siècle) qui proviendrait de l'ancien couvent de Tuani (Costa), et saint Antoine et l'Enfant Jésus 17e siècle), donnée à la commune par un moine du couvent originaire du pays.

Tombeau du sculpteur Maestracci
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L’étonnant tombeau de Damaso Maestracci, dont l’art naïf rappelle celui de Ferdinand Cheval, est situé à l’entrée nord du cimetière. Concepteur du Monument aux Morts, il a également orné sa propre maison de curieux apparats.

Ancienne chapelle de la confrérie
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La Confrérie, restaurée récemment, abrite l’Association Per l'Animazione d'Ochjatana. Cette ancienne chapelle possède une acoustique remarquable. En période estivale y est ouvert un débit de boissons.

Eglise Saint Nicolas
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L’église Saint Nicolas a été construite à la fin du 16e siècle sur un plan «all’antica». Il s’agit d’une réalisation baroque sur des éléments architecturaux provenant d’une période antérieure relevant du roman tardif .
Au début du 17e siècle la charpente romane est remplacée par une voûte. L’épaisseur anormale des murs vient du renforcement réalisé devant la menace d’effondrement de la première voûte. (Saint Nicolas de Myre ou de Bari est né à Patara, une cité de Lycie, au sud-ouest de l'Asie Mineure entre 250 et 270 après J-C. Il est mort le 6 décembre, en 345 ou en 352 dans la ville de Myre en Asie Mineure. Son culte dans l'Eglise grecque est ancien et est particulièrement populaire en Russie. Au début du 6e siècle, l'empereur Justinien 1er construisit une église en son honneur à Constantinople. En Italie, son culte semble avoir débuté avec le transfert de ses reliques à Bari Les reliques du Saint accomplirent de nombreux miracles en Italie. Elles protégèrent des voleurs, du diable. Elle sauvèrent de la noyade et ramenèrent à leurs parents les enfants perdus ou volés qu'il est devenu le saint patron des navigateurs, des voyageurs, des boulangers, le protecteur des prisonniers, des tonneliers,des parfumeurs et des pharmaciens.)

La Confrérie Saint Antoine
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Officialisée le 12 mai 1995 à Pioggiola lors de la fête de Saint Pancrace, la confrérie San Parteu compte à ce jour 31 confrères.
Elle est héritière des anciennes confréries Santa Croce de Pioggiola, Sant’Antone Abbate d’Olmi Cappella, San Ghjacumu de Vallica, Santa Croce de Mausoleo. Les confrères revêtent le camail grenat signifiant que leur saint patron, San Parteu, est un martyr. En effet, en compagnie d’autres chrétiens dont Sainte Restitude, il a subi le martyre à Calvi au 4e siècle. Fidèles à l’idéal évangélique, les confrères s’efforcent de développer une action caritative continue. Ils contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux. Ils animent les fêtes religieuses des villages. Ils maintiennent et revivifient les traditions de chant sacré propres au Ghjunsani. En 2002 et 2003, sous leur impulsion, 50 rédacteurs ont participé à la rédaction du livre de témoignages «Cusì appronti a Tarra».

Les anciens établissements Battaglini
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Cet imposant bâtiment a été construit en 1902 grâce au don d'un « enfant du pays », un négociant ayant fait fortune en Égypte au XIXème siècle. C'était le premier collège édifié en Balagne.
L'ensemble comprenait alors six classes plus une classe préparatoire à l'École Normale, six appartements de fonction, la mairie, le bureau des Postes, le tribunal d'instance et un bureau des douanes. Avec le temps, la microrégion s'est désertifiée et des administrations ont fermé leurs bureaux. De nos jours, la mairie et la poste occupent toujours leurs locaux ; le collège a laissé place à l'école avant d'être déplacée dans l'ancien foyer rural, avec la crèche. Le bâtiment a été réhabilité récemment ; des chambres (capacité pour 72 personnes) et une cuisine ont été aménagées pour accueillir et abriter les nombreux stagiaires de l'A.R.I.A.

Eglise paroissiale de l’Assomption, Santa Maria-Assunta
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Edifiée au XVIe, de style baroque, elle se distingue par son haut clocher campanile de 4 étages. La sœur de Pascal Paoli y fût enterrée. On peut y observer un orgue construit en 1833 par le seul facteur d’orgue corse Anton Pietro Saladini de Speloncato.
Elle comporte trois nefs de formes irrégulières, construites sur plusieurs campagnes : la nef centrale au milieu du XVIIe, création de la chapelle St Martin vers 1670 et le collatéral de gauche en 1871. L’autel majeur, en stuc, bâti en 1783 par Angelo Genovese est d’un magnifique style baroque luxuriant. De nombreuses oeuvres, dont certaines classées comme le tableau de «l’Annonciation» ou l’Orgue y sont exposées. Ce dernier acquis en 1836, auprès de « Don Pietro Saladini » de Speloncato a nécessité pour sa mise en place la démolition de l’ancienne façade et l’édification du « frontispizio » actuel. Les façades et le clocher ont été entièrement rénovés en 2009.

Chapelle de l'Annonciade
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Cette chapelle fut édifiée en mars 1713 à côté de l’emplacement de l’ancienne chapelle qui était plus petite. Au-dessus de la porte d’entrée, l’on aperçoit une statue de la Vierge Marie.
En 1792, la statue de la Vierge Marie, qui arrivait de Gênes sur le bateau d’un certain Paoli de Canari, fut bénite par le curé du village après avoir été transportée depuis Losari jusqu’à la chapelle avant d’être placée dans l’église paroissiale. On pouvait voir autrefois un tableau du premier quart du 18e siècle attribué au peintre Pietro Antonio Rossi représentant l’Annonciation, Saint Joseph et Saint François – Xavier avant que cette toile ne soit placée dans l’église du village.

Chapelle San Sebastianu
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Cette chapelle fut édifiée en 1670, suite au contrat passé entre les «Pères du Commun» et le maître-maçon Gio Bernardo. Elle fût restructurée en 1860, avec les matériaux de la façade de l'église paroissiale, récupérés et transportés par les villageoises.
Dans cette chapelle, on trouve un tableau représentant Sainte Lucie et Saint Sébastien au pied de Notre Dame des Sept Douleurs, œuvre du peintre Luigi Brunetti, originaire d’Urbino, dont l’activité est attestée en Corse de 1843 à 1851. Il se maria à Belgodère. Une procession et une célébration du saint étaient organisées autrefois tous les 20 janvier par la population et les confrères de la confrérie de la Sainte Croix. Elle abrite un autel retable en assez bon état et un tableau du XIXème siècle de Brunetti, peintre italien, représentant le Saint. Bien que désacralisée, cette chapelle fait encore l’objet d’une vénération particulière lors des fêtes éponymes.

Castello di San Colombano
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Ce château depuis longtemps ruiné, a été construit sur un piton calcaire escarpé, à 738 m d'altitude, surplombant le col de San Colombano 692 m stratégique point de passage entre la vallée du Golo, la Balagne et la mer.
Il était une des positions stratégiques et militaires optimales pour le contrôle de l'espace, pour les marquis de Massa. En effet, il domine à la fois la Balagne orientale et la « cuvette » de Ponte-Leccia, soit directement les piève d'Ostriconi, de Ghjunsani, de Tuani et de Caccia. Le castello de San Colombano de Ghjunsani fut la forteresse principale des marquis de Massa et de Corse d'après les chroniques de la fin du Moyen ge. Il est mentionné pour la première fois en 1289. Il était la propriété de Roberto de Massa. Le 15 août 1289, en guerre contre Roberto de Massa révolté contre les Génois, Luchetto Doria s'empare de sa forteresse de San Colombano de Ghjunsani.

Eglise Santa Maria Assunta
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Construite au 13e puis remaniée au 16e, elle est dédiée à la Vierge. Le 15 août, le chantre de la confrérie San Parteu y interprète les chants sacrés polyphoniques du village. Ancien lieu de pèlerinage pour toute la Balagne pour la St Pancrace le 12 mai.
L’église a été restaurée en 1982 par Madeleine Allegrini. Elle possède un orgue, oeuvre du maître speloncatais Anton Petru Saladini. En 1884, il fut doté d’un superbe buffet. L’ensemble a été restauré en 1994 par Me Sals. Le clocher et ses trois cloches accueillent depuis 1985 « U scontri di i Campanari » le dimanche précédant le 15 août. Cette rencontre regroupant des carillonneurs de Corse et d’ailleurs, régale les amateurs d’art campanaire. Bâtie au début du XVIIIe, elle contient des stalles en bois de noyer de grande qualité. La Confrérie San Parteu s’y réunit lors des cérémonies de la semaine Sainte pour y chanter les offices selon les traditions musicales locales. (San Parteu (Saint-Parthée) est un martyr qui, en compagnie d’autres chrétiens dont sainte Restitude, a subi le martyre à Calvi au ive siècle. les confrères fidèles à l’idéal évangélique, contribuent à la restauration et à l’embellissement des édifices religieux, animent les fêtes religieuses des villages et perpétuent les traditions de chant sacré.)

Chapelle Sainte Croix
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La chapelle Sainte-Croix est devenue celle de la confrérie San Parteu. Jusqu'en 1935 tous les lundis de Pâques s'y déroulait une procession jusqu'au pied du Monte San Parteo. Elle était dédiée à St Parthée, saint du 5e siècle populaire dans le Ghjunsani.
Elle renferme quatre œuvres remarquables, classées au titre des Monuments historiques, toutes propriété de la commune.tableau Nature morte, sur toile peinte à l'huile, du XVIIIème siècle, qui proviendrait de la collection Fesch ; sièges de confrérie (stalles des confrères) en bois taillé, ciré, daté du début XVIIIème siècle ; statue de procession Christ en Croix daté du XVIIIème siècle, en bois polychrome; statue Vierge en Majesté du XVIIIème siècle, en bois polychrome doré.

Sculpture de la Paix
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Située à 1100 m d'altitude, elle représente l'entraide et la solidarité par cinq mains - les cinq continents - unies pour la Paix. Réalisée d'après le dessin d'Arnaud Casanova, un enfant, par les sculpteurs A-M. Moretti, Andros, Dom, P.Pardon et M.Sabaty.

Eglise Santa Catalina
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Du 12e siècle, elle fut l'église des habitants de Giustiniani. Située sur la place du village, elle arite la confrérie Sant'Antone Abbate. Elle renferme un autel classé, un tabernacle du XVIIIe siècle et son reliquaire en argent sur le bois St Roch.
Statues, tableaux et bâtons de procession y sont visibles. Une partie abrite aujourd’hui la mairie. Elle trône sur la place du village, devant une fontaine datant de 1879.

Collégiale Santa Maria Assunta
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La collégiale est une très vieille église. À l'origine romane, elle date de 1509. Elle a été promue collégiale insigne par le pape Benoit XIV le 6 décembre 1749, confirmé par le pape Clément XIII le 6 mai 1766. Elle a été restaurée en 1970.
Sa façade date de 1509 et son chemin de croix Nicolas Filippi de 1746. Elle renferme un tabernacle en colonnettes torses, bois marqueté et vernis du XVIIIe siècle (classé), de nombreuses toiles dont " la dernière communion d'un Saint Roi ", huile sur toile du XVIIe siècle (classée) et la châsse des reliques de San Vittoriu, martyr de la fin du IIIe siècle. Elle est dotée d'un orgue historique Crudeli (1810) et d'une tribune (1821) signée Anto Giuseppe Saladini né à Speloncato. Elle est le siège de l'Oratoire de la Confrérie Santa Croce.

Ancien couvent
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Construit par les Capucins en 1621. En ruines, le couvent est aujourd'hui restauré et aménagé en habitation. Il était célèbre pour ses eaux de Carignelli excellentes pour soigner les maux dont une source alimentait en eau le couvent.

Eglise Santa Maria di a Natività
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Elle remplace depuis 1833 l’église San Quilicus datant du 13e siècle. Située au cœur du village, elle respecte les critères du style baroque. L'église abrite également le monument aux mort. Un grand travail de restauration intérieur a été fait en 1996.
Elle renferme deux toiles de la collection du Cardinal Fesch, une statue de bois de la Madone, un bénitier en porphyre du Monte Padro et en marbre noir de Murato, oeuvre de l’artiste local Damasio Luigi, ainsi qu’un orgue provenant de l’oratoire San Roccu d’Ajaccio. .

Chapelle de la confrérie Sainte Croix
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Jouxtant l'église, décorée par des artistes italiens, il abrite aujourd'hui des expositions d'art contemporain. Vous y verrez les tombeaux monumentaux près de l'église, comme ceux des Familles Filippi, Taddei et Malaspina, ainsi que les chapelles privées.

Eglise Sainte Simone
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L'église paroissiale Saint-Simon (San Simonu) d'architecture baroque, date du 18e siècle. C'est un grand édifice doté d'un clocher à 4 étages avec horloge, construit hors du village sur un promontoire à 300 m d'altitude

Chapelle Saint Roch
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Le chapelle Saint-Roch (San Roccu) est un petit édifice qui se situe au-dessus et en arrière de la chapelle de confrérie Sainte-Croix et de l'église paroissiale.

Novella
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Découvrez un village de caractère et un panorama exceptionnel sur l’Ostriconi. Entre mer et montagne au coeur la pieve di U Canale, ce village a longtemps prospéré de la culture de l’olivier.
Montez à bord du trinichellu, petit train, et faîtes une halte à Novella. La gare, réhabilitée en gîte de groupe accueille visiteurs et randonneurs toute l’année.
Découvrez un village de caractère et un panorama exceptionnel sur l’Ostriconi. Entre mer et montagne au coeur la pieve di U Canale, ce village a longtemps prospéré de la culture de l’olivier. La maison des Orabona, grands propriétaires, témoigne d’un riche passé où l’on s’inspirait de l’architecture italienne pour parer les façades et les intérieurs des maisons bourgeoises. Son imposant belvédère domine le village.
Approchez vous du centre et découvrez les vieux quartiers aux ruelles pavées et passages voûtés. Entrez dans l’église paroissiale Santa Croce et admirez ses remarquables décors intérieurs classés aux monuments historiques. Amoureux de la nature et de la randonnée, partez à la découverte des sentiers de Balagne depuis ce village de caractère.

Palasca
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Le village médiéval de Palasca date de la fin du XIème siècle. Il fut bâti à l’époque des marquis de Massa qui s’étaient installés à San Colombanu.
Vous y découvrirez la place de l’église, véritable lieu de convivialité et de rencontre : soirs de bal, parties de belotes et de football mémorables sans oublier la veillée, a veghja, entre Palascais à la tombée de la nuit.
Si l’idée d’une promenade digestive vous vient, à partir de la place de l’église en passant sott’a loghja (sous la voûte) et après quelques minutes de marche, vous pourrez découvrir Funtana Vechja. Ce lieu de rendez-vous a vu passer nombre d’amoureux se promettant fidélité et amour éternel plongé dans le ciel étoilé des nuits d’été sur le rocher de granite blanc à proximité.
Si vous continuez sur le même sentier, et après quelques pas de plus, vous profiterez de la fraîcheur de Funtana Nova et pourrez vous enivrer des senteurs de menthe fraîche au pied de cette source, E Stupielle dont l’eau est si légère que l’on dit qu’il est aisé d’en boire plusieurs litres d’un seul trait. Prenez le temps d’admirer U Pinzu Guardiola, veillant sur le village telle une sentinelle et protégeant à l’ombre de son épais maquis, lové sous de majestueux arbousiers et chênes verts.

Vous pourrez pratiquer une partie de boule, sport national à Palasca, sur le terrain dédié à cette pratique sportive. Si le coeur vous dit, vous pourrez descendre visiter la gare de Palasca, toujours en activité et tout droit sortie d’un film de western Spaguetti.

Côté culte, le village est sous la protection de la Vierge Marie célébrée le 15 août par une messe et une procession puis un bal convivial. L’église baroque de Palasca avec son clocher-campanile de quatre étages se nomme Santa Maria Assunta, elle a été édifiée dans la deuxième moitié des années 1500. Dans cette église fut enterrée la sœur de Pascal Paoli, général de la Nation Corse. On peut y observer un orgue construit en 1833 par le seul facteur d’orgue corse Anton Pietro Saladini originaire de Speloncato et nombre d’œuvres classées aux monuments historiques.

Direction la Plaine de Palasca ! Sur l’un des sentiers de randonnée de Balagne, vous pourrez découvrir l’ancien village E Spelonche aujourd’hui en ruine et qui témoigne d’un passé agricole très riche. Si vous écoutez bien les pierres de ce village vous conterons les nombreuses invasions barbaresques au cours du XVI siècle qu’il a subi et soudain vous aurez le sentiment d’être observé par ses fantômes qui habitent encore les lieux.

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Speloncato
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Pénétrez ce lieu refuge depuis des millénaires où fut retrouvé du mobilier d’époque néolithique.
Remarquez ce souci défensif caractéristique; passages voûtés, dédale de ruelles étroites, maisons hautes qui, il y peu de temps encore, ne comportaient pas de fenêtres au rez-de-chaussée.
Montez jusqu’au sommet du village. Depuis le quartier de la Cima, admirez la vue qui s’étend par delà la plaine du Reginu jusqu’à la mer. A cet endroit s’élevait jadis un château féodal, construit au 10e siècle.
Regardez au loin vers l’Ouest, la Petra Tafunata, le rocher percé. Peu après l’équinoxe de printemps et peu avant celui d’automne vous pourrez voir le soleil apparaître à travers la pierre à son coucher.

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Ville di Paraso
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Accrochés depuis des siècles à leur piton rocheux, Ville di Paraso et ses quatre hameaux (Rustu, Olivacce, Querci, San Roccu), sont plantés d’arbres séculaires et majestueux.
Hâlez votre peau au contact des rayons de soleil, estompés par les pins parasols, les cyprès, les cèdres du Liban, palmiers, oliviers et eucalyptus. Laissez vous envelopper par cette lumière toscane, douce et dorée. Le sentiment d’éternité que suscite le village a d’ailleurs inspiré de nombreux artistes parmi les plus fameux… le Peintre Utrillo immortalisa dans une œuvre exposée au Musée du Prado à Madrid, l’église paroissiale San Simone, de style baroque, et son superbe clocher.

Costa
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Le plus petit village de Balagne vous réserve d’agréables découvertes. Costa est un lieu privilégié : entre ses vieilles maisons de pierres et ses ruelles aux passages voûtés, ce n’est qu’à pied que vous pourrez le visiter.
Accolée à la mairie, la Maison Malaspina, belle demeure construite au 17e siècle, surplombe l’un de ces passages voûtés. Prenez votre temps Piazza Cumuna. Arrêtez vous devant l’église Saint Sauveur et entrez admirer ses peintures, ses statues d’olivier et son bel orgue.

Et si l’envie vous prend de vous désaltérer, poussez jusqu’au lavoir du 17e siècle où jaillit de la fontaine, une eau dont la pureté n’a d’égal que la fraîcheur.

Occhiatana
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Découvrez Occhiatana bâti à flanc du mont Pinzu Sordu. Laissez vous porter par la poésie de ce charmant village. Ici, tradition et modernité sont les maîtres mots.
Comme Biaggino de Leca surnommé Alcyon le poète ou Damaso Maestracci, arpentez les ruelles et imprégnez vous de cette ambiance si particulière. Rejoignez le centre du village et entrez dans l’église. Observez ses fresques du 17e siècle et son orgue classé aux monuments historiques. Allez jusqu’à la place à l’ombre des palmiers et regagnez la confrérie. Vous y êtes ! Véritable lieu de vie et de rencontre vous touchez le point névralgique. Ici, des bénévoles travaillent à la restauration et à l’animation de ce lieu totalement unique.

Belgodere
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Découvrez Belgodere, dressé fièrement sur son éperon rocheux dominant la vallée du Reginu. Son quartier de la Cima, son château Malaspina vous invitent à découvrir un village haut en couleur !
Marchez sur les traces du marquis de Massa, puissant seigneur féodal, qui un jour de l’année 1268 se retranche au sommet des teghje (rochers) avant de décider de s’y installer.

Explorez la partie fortifiée du village de Belgodere, vous ne le regretterez pas ! Passez sous l’une des trois entrées voûtées et visitez les quartiers de la Cima du Fondu et des Cabanne. Montez au sommet des teghje sur les vestiges de la tour et profitez du point du vue exceptionnel qui s’offre à vous.

Prenez le temps de faire une pause au centre du village, de vous installer à une terrasse de café avant de vous diriger vers l’église paroissiale classée monument historique. N’oubliez pas de lever les yeux à la sortie du village si vous partez vers Costa pour apercevoir le château Malaspina.

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Olmi-Cappella
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Pierres, torrents puissants, châtaigniers, chênes verts, voilà le décor que vous offre Olmi Cappella. Sa Casa Battaglini, coeur du village, son saviu verde, chêne majestueux et son havre de paix au pied des montagnes du Ghjunsani.
Dès votre arrivée, faites une halte dans l’Établissement Battaglini. Cette bâtisse autrefois consacrée à l’instruction publique est le point névralgique du village. Elle héberge à l’année des stagiaires de théâtre, ainsi qu’ un point d’accès multimédia. C’est ici au sommet de la Balagne que le Bureau d’Information Touristique du Ghjunsani vous donnera tous les conseils utiles à la découverte de la région.

Découvrez, loin de la foule du bord de mer, les paysages de la montagne balanine. Arpentez les chemins et partez à la rencontre de cette nature enchanteresse propice à l’évasion.

Imaginez vous ici, comme aux siècles derniers, participer à la célébration d’une Moresca… Danseurs et musiciens affluaient pour revivre en musique les batailles entre Maures et Chrétiens. Si cette tradition s’est perdue au fil du temps, Olmi Cappella est aujourd’hui un théâtre de comédiens grâce à l’acteur réalisateur Robin Renucci. Depuis 1998 il préside l’association ARIA, Association des Rencontres Internationales Artistiques qui oeuvre pour l’accompagnement des pratiques artistiques et culturelles.

Si vous êtes en Balagne en août, ne manquez pas le temps fort de l’été : Les Rencontres Internationales de Théâtre en Corse. L’occasion rêvée de découvrir des œuvres originales dans un écrin de verdure…

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Pioggiola
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Découvrez la force de la nature au coeur de la montagne balanine. Offrez vous un moment de fraîcheur dans un petit village à l’ombre des chênes et des châtaigniers. Pioggiola vous invite à découvrir la Balagne autrement.
C’est au centre de ce village qu’est sorti de terre A Stazzona, la forge. Ce bâtiment atypique abrite un véritable théâtre oasis. C’est ici, au milieu des arbres aux troncs sculptés, que l’Association des Rencontres Internationales travaille à la création de ses œuvres originales. Si vous avez la chance d’être ici en août pour pourrez assister à une dizaine de spectacles produits dans ce lieu unique.

Ici, les terrasses de cultures et les chemins bordés de murs en pierre témoignent de plusieurs siècles d’activité agro pastorale. Alors n’hésitez pas ! Prenez les chemins de traverse sur le sentier du patrimoine de Forcili.

Votre balade hors du temps vous mènera à l’ancien village, désormais hameau de Forcili. Vous devrez longer le ruisseau, suivre les pierres et les vestiges pour pénétrer la châtaigneraie avec pour seul guide le bruissement de l’eau. Durant votre périple, les traces des anciennes terres agricoles jalonnent votre parcours pour une découverte enchanteresse du Ghjunsani.

ZOOM

Mausoleo
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Entrez sur le territoire du Parc Naturel Régional de Corse. La Balagne vous offre quelques uns de ses trésors…Un petit village vous fait découvrir ses curiosités. Entre nature, histoire et mythe, Mausoleo vous livre ses secrets.
Commencez par observer l’éperon rocheux contre lequel s’est construit le village. “Un seul homme peut le faire bouger, mais aucune force ne peut le faire basculer” de quoi s’agit-il ? De l’énorme monolithe en équilibre précaire posé sur cette ancienne place forte.

Mausoleo vous réserve d’autres surprises… Rejoignez l’église paroissiale San-Salvadore. Elle renferme plusieurs oeuvres remarquables. Son joyau : une très vieille statue en bois d’olivier de Saint Jean-Baptiste.

Il est temps maintenant de découvrir l’or vert du Ghjunsani. Descendez en contrebas du village. Ici, dans un défilé des plus pittoresque, coule un ruisseau. Continuez votre chemin… Longez les ponts génois et les vieux moulins. Ce voyage dans le temps vous mène à la maison forestière de Tartagine. Cette ancienne bâtisse transformée en ferme-auberge est un gîte d’étape de charme à seulement quatre heures du GR 20.

Ici, dans un environnement paradisiaque de beauté et de tranquillité, c’est la simplicité et la convivialité qui priment.

Maison forestière de Tartagine
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En contrebas de la route menant à la forêt et rivière de Tartagine, découvrez cette ancienne bâtisse construite au XIXème siècle. Ayant d’abord servie de maison forestière, la bâtisse est désormais un gîte d’étape qui propose gîte et couvert au bord de la rivière de Tartagine. Une halte désormais obligatoire et savoureuse pour les randonneurs, traileurs et cyclistes.

Patrimoine rural
Forêt de Tartagine Melaghja
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Entrez dans l’univers du Ghjunsani et plongez au coeur d’une des plus belles forêts de Corse. Située à l’intérieur des terres, la forêt est dominée par l’imposant Monte Padro qui culmine à plus de 2300 mètres.

Autrefois, elle était une ressource essentielle au Ghjunsani par la diversité de ses essences de bois, par sa richesse en matière de chasse et de cueillette et ses espaces impressionnants pour les bergers, un lieu idéal pour la transhumance estivale.

Par sa diversité de pins larici, de yeuseraie corse et à houx, de genévriers et de bruyère arborescente, la forêt de Tartaghjine Melaghja (Tartagine Melaja) a obtenu la protection de zone naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, protégeant ainsi ces espèces fragiles. La chênaie verte et la juniperaie sont désormais protégées par la zone Natura 2000 en tant qu’habitats d’espèces sauvages comme la salamandre tachetée. Au gré de vos promenades, vous y découvrirez des frênes, des bouleaux sans oublier de nombreuses espèces de plantes comme le houx de Tartagine et la digitale pourpre.

C’est dans ce havre de paix que de nombreuses espèces ont su trouver abri. Ouvrez les yeux et cherchez le gypaète barbu, l’aigle royal, le discret mouflon, l’autour des palombes, la sitelle corse et le cerf corse.

Forêt
Pont génois de Mausoleo
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Lors de l'occupation de la Corse par Pise et Gênes durant plusieurs siècles, un grand nombre de ponts en pierre ont été construits entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle. Le nombre de ces ponts témoigne de la réorganisation économique de l'île lors de la domination génoise. Ces ouvrages d'art ont été fondamentaux pour le progrès car routes et ponts deviennent alors indispensables au transport des principales productions de l'île : le blé, le vin, l'huile d'olive et les châtaignes qui sont les bases de la nourriture et de l'économie de l'île.

Patrimoine ruralPont génois
Pont de Forcili
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Les ponts génois sont des édifices de pierres, caractérisées par un dos d'âne, une arche unique et un tablier étroit. Leur construction s'étendit du XIIe siècle au XVIIIe siècle. Cependant, c'est surtout au XVe siècle que l'administration génoise décida de les multiplier afin de relancer l'économie insulaire et de favoriser les échanges entre les communautés isolées. A ne pas manquer l’aria (aire de battage).

Patrimoine ruralPont génois

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